Le troisième cahier de la chaire Immobilier et Développement durable, intitulé «Végétaliser la ville de demain : quels enjeux pour l’immobilier » vient de paraître.
L’objectif est de faire le point sur les pratiques émergentes visant la végétalisation de la ville et de l’immobilier. Le cahier, construit autour d’une vingtaine d’entretiens et organisé en trois parties, donne la parole à une diversité d’acteurs, nationaux et internationaux, qui œuvrent et réfléchissent à cette ville en construction et explore les enjeux de la végétalisation pour le secteur de l’immobilier.
L’enjeu central pour un développement urbain responsable est de faire en sorte que ville et nature puissent cohabiter de manière pacifiée – mieux : que chacune puisse tirer bénéfice de la proximité de l’autre.
Pour accompagner ce nouveau paradigme, le développement d’espaces verts « classiques » n’est qu’un levier parmi beaucoup d’autres : on verdit aujourd’hui les toits et les façades, les trottoirs et les pieds d’arbres et jusqu’aux espaces de travail eux-mêmes ; on réfléchit à préserver des friches et des interstices non bâtis pour leur intérêt écologique. Ce mouvement de végétalisation qui a conquis la plupart des territoires de la ville – les espaces publics comme le patrimoine bâti – relève aujourd’hui le défi de répondre à une attente citoyenne tout en étant moteur de croissance et de durabilité pour les villes et les entreprises.
Dès lors, comment le verdissement de la ville peut-il être créateur de valeur, de la métropole à l’immeuble en passant par le quartier ?
- Le premier chapitre fait le point sur l’émergence de la végétalisation comme enjeu majeur pour la ville verte de demain. Réunissant les regards d’un écologue, d’un architecte et de la maire d’une métropole mondiale, il met l’accent sur la nécessité d’étudier au cas par cas le sens de tout projet visant au développement de la nature en ville, expression souvent floue et galvaudée.
- Le deuxième chapitre vise à identifier les nouveaux territoires de la ville propices à la végétalisation, qu’ils soient publics ou privés. La première section souligne la diversité des espaces bâtis comme non bâtis susceptibles d’être verdis, tout en mettant l’accent sur ces nombreux mètres carrés sous-exploités que représentent les toits. La deuxième section s’intéresse à l’immeuble végétalisé en tant qu’objet architectural et soulève, à travers quelques exemples phares, la question de sa faisabilité, de sa rentabilité et de sa pertinence écologique. Dans un troisième temps, l’accent est mis sur les espaces verts d’entreprises, dont l’importance écologique est notable en termes de surfaces comme de connectivité.
- Le troisième chapitre vise à mieux cerner la contribution du verdissement à la valeur durable des bâtiments et des entreprises, en esquissant ce que pourrait être le modèle économique associé. La première section s’attache à la question de l’agriculture urbaine, forme de végétalisation aux enjeux spécifiques, notamment du fait de sa valeur productive. La deuxième section adopte le point de vue de l’investisseur pour comprendre les motifs de son intérêt pour la nature et la biodiversité. La troisième section revient sur l’émergence de nouveaux labels ciblant plus directement la biodiversité. L’ouvrage se termine sur la question de la valeur de cette biodiversité et sur les analyses actuelles visant à la quantifier.
Ce troisième cahier est publié dans une édition bilingue français-anglais au format PDF interactif ainsi qu’un format IBook’s Author, enrichi de nombreux éléments visuels. Ce cahier bénéficie du soutien des partenaires de la chaire, Poste Immo, Foncières des Régions,et BNP Paribas Real Estate ainsi que du MIPIM.
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