Le rapport d’activité 2014 du Plan Bâtiment Durable vient de paraître…
Il retrace le bilan d’une année 2014 riche en travaux et en programmes structurants en faveur de la transition énergétique du secteur immobilier et du bâtiment. Rappelons que le Plan Bâtiment Durable, lancé en 2009 et présidé par Philippe Pelletier, met en oeuvre les objectifs énergétiques impartis au secteur du bâtiment et de l’immobilier.
Un constat : Le secteur du bâtiment et de l’immobilier représente la composante la plus importante de la politique nationale et européenne de transition énergétique :
– Le bâtiment (résidentiel et tertiaire) représente toujours à lui seul avec près de 43 % de l’énergie finale consommée, le premier poste de consommation d’énergie en France, devant les transports, l’industrie et l’agriculture.
– Parallèlement, l’utilisation du patrimoine bâti,logement et tertiaire, génère près de 25 % des émissions nationales de gaz à effet de serre.
– Le triple enjeu de la rénovation énergétique est écologique(réduire les consommations énergétiques pour lutter contre le réchauffement climatique), social (réduire les charges qui pèsent sur les ménages et réduire la précarité énergétique) et économique (soutenir le développement d’une filière créatrice d’emplois).
Le rapport rappelle qu’au plan international, c’est le protocole de Kyoto signé en 2005 et son actualisation en 2012 qui constituent le principal engagement: réduire d’ici à 2020 de 18 % les émissions de GES, cet objectif étant porté à 20 % pour l’Union Européenne par rapport à 1990.
A lire le rapport où l’on retrouve :
– un rappel des différents plans et mesures de relance en faveur du logement et de la construction.
– une description détaillée des différents chantiers et groupes de travail thématiques lancés à l’initiative du Plan Bâtiment Durable depuis 2009, et notamment celui de notre groupe de travail sur la Rénovation énergétique et Filière bâtiment que j’ai eu l’honneur de co-piloter avec Sabine Basili, vice-présidente de la Capeb (page 98).
– Mais également le lancement d’une réflexion sur la biodiversité et le bâtiment (page 44).
Ingrid NAPPI 