Ravie de contribuer à la série « L’envers des mots » lancée récemment sur le site The Conversation consacrée aux mots apparus récemment qu’on entend dans le débat public. L’objectif : expliquer d’où ils viennent, comment ils sont utilisés, pourquoi on en parle.

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Tout en étant titulaire aujourd’hui d’une nouvelle chaire d’Economie dédiée à la transition écologique urbaine, je poursuis mon approche, que je souhaite neutre, académique et originale, sur la question des bureaux et plus précisément ici des espaces de travail. Ils sont un enjeu managérial comme urbain.

Ils sont les espaces de vie professionnelle de nombreux salariés, entrepreneurs et indirectement conditionnent nos espaces résidentiels, nos mobilités et notre façon d’aborder la transition écologique des villes.

Pour poursuivre le sujet au-delà de la définition d’un nouveau terme, la question se pose aujourd’hui en de nombreux termes :

• le Flex contribue-t-il au bien-être du salarié, à la performance de l’entreprise qui l’applique ?
• le Flex réduit-il réellement l’empreinte carbone des salariés, au-delà de la réduction des mobilités domicile-travail, lorsque que son usager se chauffe et se climatise, c’est-à-dire consomme davantage des ressources souvent carbonnées chez lui, alors qu’il peut les mutualiser sur son lieu de travail et contribuer à une empreinte carbone globale plus restreinte ?

On le voit la question du Flex devient aujourd’hui un vrai sujet en lien avec la transition écologique des villes et de leurs quartiers de bureaux.

Retrouvez ici les nombreux articles :

https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/a-distance-la-revolution-du-teletravail/