Le rapport « Comparaison internationale des politiques publiques en matière d’économie circulaire » vient de paraître.
L’étude internationale menée par le Commissariat Général au Développement Durable fournit quelques pistes de réflexion aux débats actuellement en cours sur le thème de l’économie circulaire, pour faire face à la raréfaction des ressources et à l’envolée du prix des matières premières. Les problématiques sont à la fois économiques et environnementales.
L’économie circulaire désigne un concept économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable et propose un changement de paradigme. Il s’agit de passer d’une économie linéaire (produire, consommer, jeter) qui semble atteindre ses limites à une nouvelle économie, circulaire, qui utilise de manière plus efficace les ressources et se fonde sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie. Autrement dit une économie fondée sur les 3 R : réduire, réutiliser, recycler.
Le rapport présente, suite à la Conférence environnementale de 2013, à travers l’étude détaillée de quatre expériences étrangères, quelques éléments d’enseignement généraux pour contribuer à la réflexion en cours sur les thématiques de l’économie circulaire.
Quatre pays précurseurs sur le sujet sont analysés dans le rapport :
- le Japon, pays le plus souvent associé au concept des 3R (réduction, réutilisation et recyclage) en matière de politique des déchets ;
- l’Allemagne, un des premiers pays à adopter une loi s’inspirant des principes de l’économie circulaire et un programme national sur l’utilisation efficace des ressources ;
- les Pays-Bas qui ont intégré une approche cycle de vie en matière de gestion des déchets ;
- et la Chine, puissance émergente, qui a promulgué une loi de promotion de l’économie circulaire.